Sur le premier point: je ne suis pas assez pointu. Mes limites je les observe trop rapidement. Et les réglements se superposant aux réglements je n'y comprends plus rien. Il faut dire qu'il faudrait que j'en ai envie. Ce qui n'est pas le cas.
300 Ha cependant pour valider la soit disant liberté à l'échelle du vignoble français me paraissent une broutille.
Sur le second point, que le loi n'inscrive pas de hiérarchie d'aoc, c'est vrai il me semble. Mais ici quand même je suis obligé de te renvoyer aux hiérarchies à l'intérieur d'une même aoc. Grand crus, premiers crus, villages, régionales.
Régionales ce sont les hommes du rang, et grand crus les Généraux. La loi a quand même ici validé ceci. Le Monrachet le maréchal des chardonnays. Là ce n'est plus la loi, c'est l'habitude, le travail, le commerce qui aboutissent à des repères qui tiennent dans le temps.
Le commerce valide une hiérarchie, la modifie, la torture. Et cette mouvance est bien le sujet de nos affrontements. De nos calculs et malheureusement de nos inhibitions. Alors que tout est pratiquement là pour bien faire. Un pays d'une richesse et d'une diversité incroyable, une expérience humaine qui l'est tout autant.
Mais la limite que je semble vraiment percevoir c'est en effet comme le dit Luc, ce Colbertisme même si on l'habille à l'extérieur d'une patine libérale.
Je serai tenté de déclarer qu'il n'éxiste toujours pas d'espace de liberté dans le vin. Et donc au final ça ronronne...