Bonjour Nicolas,
L'un des rédacteurs de la loi Evin (parce que ce pauvre Claude n'en a pas écrit une ligne, il a laissé faire les médecins, dont le sinistre Got), le professeur Dubois, m'a un jour avoué que les boissons alcoolisées n'avaient été ajoutés au texte que comme monnaie d'échange, en quelque sorte, en cas de négociations serrées. Le but était de garder à tout prix le tabac, quitte à lâcher sur le reste. Mais, on le sait, de négociations il n'y eut point. Le fameux lobby fantôme du vin n'ayant rien vu venir, trop occupé sans doute à ses querelles de clocher, la loi est passée comme une lettre à la poste. Ces talibans du prohibitionnisme, qui n'aiment voir une bouteille à la télévision qu'enveloppée de sa burka, se croient donc par la loi aurorisés à chier quotidiennement sur nos ceps, grâce aux énormes moyens et subventions mis à leur disposition par les pouvoirs publics. Et c'est avec eux que la chaîne concurrente soutenue éhontément par Mme Laborde est allée négocier son existence, s'engageant même offrir une tribune à ces gens-là. Comme si les adversaires du vin manquaient de moyens pour salir la filière à la moindre occasion. Ils est vrai qu'ils préfèrent fourguer 60 millions de boîtes de tranquillisants chaque année aux Français. Et même du Mediator, qui, dit-on, tue plus vite qu'un canon. Des mauvaises langues, sans doute...