On va réagir à ce billet-ci.
Il y a bien 15 ans (syndrome VC), on m’avait demandé de participer à un colloque sur « Vin et Santé » dans l’auditorium – tout nouvellement inauguré – Eugène Yourassowsky de l’hôpital Erasme à Bruxelles. Ce grand microbiologiste et humaniste, que j’avais cotoyé pendant 5 ou 6 ans, venait de mourir. Or, il avait été un condisciple de mes parents et sa veuve était présente. Devant 5 ou 600 personnes, j’étais un peu ému, d’autant qu’on m’avait fait intervenir, moi le sans-grade, après le conservateur de la Maison d’Erasme d’Anderlecht, franc-maçon éminent, et avant Jack Masquelier, expert international des vertus anti-oxydantes de certains polyphénols (Univ. de Talence).
En guise d’introduction, j’avais signalé que je ne comprenais pas pourquoi on m’avait « sandwiché » - j’ai employé le mot – entre un grand intellectuel et un grand scientifique, moi qui ne suis ni l’un ni l’autre. Quand j’en eus terminé, J. Masquelier entama son propre exposé par une boutade, faisant remarquer que, dans un sandwich, c’est ce qu’on met au milieu qui est le meilleur.
L’anecdote est jolie, véridique et flatteuse pour moi.