Faut-il sonner à nouveau la charge de la brigade légère contre ceux qui, peut-être à leur corps défendant, se présentent régulièrement sous les traits de Don Quichotte ?
Il est vrai que les poulains qu'ils nous présentent, n'ont rien de chevaux de retour : élevés dans les plus beaux chateaux, ils peuvent dévoiler de biens beaux (L)atours.
Depuis trente ans, ces yearlings se sont montrés capables de remporter le grand prix d'Amérique tous les ans et même, à l'heure actuelle, et leurs propriétaires les font ggaloper jusqu'en Chine, pour attester de leur suprématie mondiale.
Certains des parieurs du PMU, n'ayant plus les moyens de flamber et déçus de voir ces cracks s'égailler ailleurs, délaissent depuis pas mal de temps les cotes de Paris-Turf, apprises par coeur, et finissent, pour les plus doués d'entre eux, par s'établir pronostiqueur sur Bet-Clic.fr
Les canassons qu'ils défendent, élevés au grand air du "naturel", n'arborent pas toujours des robes de pur-sang, et quelques fois, on sent l'écurie jusque dans l'hippodrome. Les noms des bourrins, parfois rocambolesques, n'inciteraitent personne à les présenter au Prix de Diane.
Mais, sur pas mal de courses, certains tiennent la distance et finissent bien placés, alors même qu'il est difficile de leur reprocher d'avoir été nourris à l'avoine enchantée. On peut comprendre à la longue que certains en soient désarçonnés.
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