Il y a beaucoup de sujets différents dans ce billet et notamment la mécanisation du travail de cave, les vendanges manuelles et l'égrappage.
La mécanisation du travail de cave (transport des comportes, etc), associé à l'utilisation optimale de la gravité, je ne pense pas qu'il y ait débat.
Les vendanges manuelles, ils y a des contre-exemples de vins de qualité vendangés mécaniquement mais on admet généralement que pour préserver l'intégrité de la vigne dans le temps (mais aussi dans certaines régions des modes culturaux), il n'y a que le manuel qui vaille.
L'égrappage, normalement impossible pour pratiquer les macérations carboniques (tout comme l'est par voie de conséquence la machine à vendanger) a ses partisans et ses détracteurs. Et surtout, il est très difficile d'en parler d'une façon égale d'un cépage à l'autre, d'un vignoble à l'autre, d'une année à l'autre. Peynaud, qui en bon Bordelais a fait planter du cabernet partout sur la planète, raisonne cabernet. Et ce qu'il affirme est considéré comme une aberration par les plus grands vinificateurs de Bourgogne et de Châteauneuf-du-Pape. J'avais évoqué ça ici (en deux parties), au travers de l'expérience rhodanienne de Michel Tardieu.