C'est vrai que c'est dans notre ADN, du moins dans le mien.
Tout le monde peut faire des fautes d'inattention, mais la politesse vis-à-vis du lecteur, c'est de se relire. C'est à l'auteur de faire l'effort, pour le confort de lecture du lecteur, qui remarque tout de suite la faute bénigne d'inattention qui ne porte pas à conséquence et ne gêne en rien.
Pour moi, une faute d'orthographe qui montre l'absence de relecture, c'est comme les pellicules sur la veste du monsieur ou le petit bout de laitue collé aux dents de la jolie femme. Elle sourit, prend un air aguicheur, et on ne voit plus que la salade.
Le problème aujourd'hui n'est plus de s'indigner, car les dents des jeunes sont toutes vertes ! Et c'est bien triste.
La langue est comme le corps d'un athlète. Elle nécessite qu'on la garde en forme.