Tiens, la vareuse marine est de retour!
Pourquoi faire mariner (drôle, non ?) quoi que ce soit avec du Port Ellen vieux ?
Même question en ce qui concerne le « coq au Chambertin ».
Tout d’abord, je ne défends nullement l’idée qu’il faut de PIÈTRES produit pour accommoder les mets, c’est clair. Mais il ne faut pas tomber dans l’excès inverse.
Port Ellen n’est plus en activité, sauf comme malterie (« closed down in 1983 », quelques mois avant que je ne visitasse les Inner Hebrides pour la première fois, en Honda CX 500). C’est en fait une des plus grandes « usines à malt » de toute la profession. Ses whiskies sont donc devenus très rares. Et ils étaient bien tourbés, mais subtils et délicieux.
Or, pour mariner, on recherche les arômes forts, qui imbiberont le pâté.
Pour faire du bon baba au rhum, on imprègne le savarin d’un rhum « robuste », pas d’un Marie-Galante de 80 ans d’âge (Bielle ou Labat, peu importe).
Pour le coq, un pinot jeune, bien marqué et de belle couleur si possible, fera parfaitement l’affaire.
Le reste relève du snobisme. Enfin, c’est juste mon avis.
Tu vois, Taulier, je reviens en pleine forme – malgré une carte bancaire bloquée pour crédit insuffisant - de ma première visite professionnelle à Paris. On y a marché plus de 15 km par jour et nous nous sommes imbibés (comme le baba ou le pâté) de son ambiance, et pas forcément dans les quartiers huppés.
Enfin, on a été applaudir le presque nonagénaire Galabru jouant Pagnol ... du haut du pigeonnier (on y était seuls !).