Je vis en Languedoc, au sein des courants contradictoires , qui vont de la pratique de taille mécanique et même de vignes en buisson,que la Chambre d'Agriculture étudie, en passant par des caves coopératives qui jouent encore la carte de la production économique de volumes conséquents dans la perspective des vins de France sans IG, et la pratique familiale du tout écolo qui donne de bons résultats économiques mais qui demande, pour cela, une maîtrise totale de tout le processus. Le coût de production est plus élevé que les autres formes de production viticole, et exige des compétences affirmées et diverses. Pour l'exemple, un BTS Viti-Oeno, responsable de la culture des vignes, une oenologue diplomée à plein temps, pour les vinifications le suivi des vins, les élevages, les conditionnements, une commerciale pluri-lingues, pour le suivi des clients, des commandes, des expéditions, Chacun est responsable pour sa partie de la traçabilité maintenant indispensable, depuis la vigne jusqu'à la bouteille. C'est une producton de 200 000 cols à 80% exportée en UE et dans le reste du monde. Tous participent à la communication de l'entreprise. Production photovoltaïque importante par les toits des bâtiments agricoles. La gestion est complexe, plusieurs sociétés, SCEA, GFA, SARL, des baux à long terme (18 ans) permettent d'éviter ,en partie, des immobilisations dans le foncier, pour consacrer les ressources disponibles à des équipements utiles ou des plantations.Je ne sens pas, entre ces divers formes de viticulture régionale de conflit majeur, chacune tentant un indispensable et difficile équilibre économique, en adaptant les produits aux divers marchés.
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