Bon, bah alors là, je me suis régalé... J'ai lu le papier avec la voix de Frédéric Mitterrand, c'était un plaisir indicible, d'une justesse de ton, comme dirait-on, oh la blague, étonnante, et, vraiment, je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pas savoir où le Taulier est allé déjeuner. J'ai bien pensé à un bistrot de longue date, "Le Pot au Feu", mais hélas il est situé boulevard Pasteur. Alors que, boulevard Garibaldi, jadis il y avait "Les Coteaux", transféré depuis vers Saint-Mandé et, hélas, récemment vendu, un petit sarde comme "Baia Sardina" (qu'est-il devenu ?) alors que pas loin, rue Letellier, au "Traktir" exerçait un Nicolas (pas celui que vous croyez), au patronyme sibérien, Tchtcherbakoff (oui oui, c'est vrai !), qui nous régalait, dans une maison de poupée, de zakouski, koulibiac, pirojki, varieniki, pasterma georgien, chachlik et autre vatrouchka. Et, peut-être, est-ce "Fontanarosa", en terrasse, avec ses citronniers et ses plantes grimpantes, pour tâter d'une cuisine sarde méconnue en la capitale ? Mais il y avait aussi, en d'autres temps, "L'Amaryllis" où l'on ne se privait pas de crème brûlée à la violette, et puis, j'arrête mon oeuvre d'encyclopédiste du pavé parisien gourmand. Allez, bon appétit et... large soif !
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