Amende honorable : je ne sais si « l’icaunais » a raison quant à la pédologie de Tonnerre en elle-même, mais je lui fais confiance a priori. Il faut un « local » pour bien connaître les subtilités de ce coin. J’y suis allé 4 fois, guère plus (sous la pluie, il pleut toujours dans l’Yonne) et avais l’impression que, le long du Serein on avait un « mur » calcaire assez typique (et ausi à « astartes »), surmonté ensuite des fameux calcaires argileux et marneux, puis de la couche « portlandienne » et enfin, tout au-dessus (et donc aussi sur le plateau) ... de tout (sable, marnes, limons très fertiles). Mais il est probable que l’ensemble « ondule » un peu. Et comme la classification, dans ce coin, tient également compte du sol et pas seulement des localisations – enfin, c’est ce qu’on nous explique - je suppose que tout cela doit donner lieu à des contestations du style : « je suis plus kimméridgien que toi ! ». Compliqué. En outre, ayant eu des amis à Weymouth – splendide petit port de pêche – je me suis baladé (moto et pedibus) et à Kimmeridge et sur le banc de sable de Portland et du côté de Chesyl Beach, eux aussi dans le Dorset. Mais ça m’a embrouillé plus qu’autre chose.
Ce que je voulais dire – mal exprimé dans la concision d’un blog – c’est que la « Montée de Tonnerre », parmi les Chablis que je préfère soit dit en passant, ne conduit pas immédiatement en droite ligne à Tonnerre et son vignoble, si l’on vient de Chablis. Il doit bien y avoir pas loin de 15 km entre les 2 (ou alors je me trompe fort).
Le deuxième petit paragraphe, une autre affaire en fait, narrait mon arrivée tardive, par l’autre côté effectivement, via Les Riceys si je ne m’abuse, ayant quitté l’A5 trop tard après Troyes. Et ces « petites » routes vont font traverser champ de céréales après champ de céréales, sur un plateau « bien gras ». Le terme de « débarquer » ne traduisait pas mon mode de transport (fluvial) mais était utilisé, bien inadéquatement j’en conviens, en synonyme de « me pointer », arriver. Dont acte.