Comme toujours, il vaut mieux « laisser pisser le mouton » mais j’en suis incapable et je remarque que – je ne parle pas de ce sujet-ci – tu ne le fais pas non plus d’habitude, ce qui t’honores. Mon premier « post » de ce jour rappelle en incidente (un seul paragraphe parmi le long billet précédent) la divergence de vues (qui persiste) et ta sévère (dés-)appréciation suite à cela. C’est évidemment ton droit mais je la trouve injuste.
Tu as évoqué : « En passant une piqure de rappel pour ceux qui disent vivre dans le trou du cul du monde et tout ignorer (...) dérange », déclaration de Mélissa Theuriau.
Ça me rappelle Adriana et Christian Karembeu ... ». C’était le 3 janvier.
Tu as aussi posté : « Moi je ne m'interdis rien ; je cogne contre les idées sales c'est tout et les boucs n'ont rien à faire dans cette histoire : ce combat je le mène depuis [plus] longtemps que le sieur Charlier... ». C’était le 2 janvier.
La notion de « vivre dans la cambouse » que tu introduis provient de notre correspondance privée. Celle du « bouc » aussi, car elle a trait à une amie chèvrière qui m’a mis au courant de cette nouvelle disposition visant à obliger de passer par un reproducteur « homologué », non pas pour obtenir une quelconque AOP (ce que je comprendrais), mais tout simplement pour n’importe quelle saillie « banale ».
Tu vois que mon « procès » est bien public et ad hominem (« ceux qui vivent dans le tdc du monde », « sieur Charlier ») et que des éléments de nos courriels privés (mais pas confidentiels, loin de là) y sont mêlés. Mais je ne trouve rien à y redire, rien du tout. Tu as eu l’amabilité de communiquer certaines de mes contributions quand elles te plaisaient, ce qui me flatte. Et tu as l’honnêteté intellectuelle de me fustiger sans complaisance quand tu es en désaccord. J’en tiens compte et retiens aussi « Qui bene amat bene castigat ».
Pour ma part, la seule partie de notre courrier que je révèle, c’est le « Où vis-tu ? », mais tu l’avais déjà fait dans le tdc du monde, non ? En plus, j’accepte cette remarque de fort bonne grâce. Je n’ai donc pas du tout conscience d’avoir « défloré » n’importe quoi. J’a été tenu jadis au « secret médical », qui est sacré pour moi. Et quand on me confie quelque chose de confidentiel, je suis muet comme la carpe proverbiale. Mais ici, le fait que tu me trouves trop détaché de la vie parisienne et ses futilités – je ne parle pas du fond du problème, que je trouve aussi inquiétant que toi, mais du buzz qui est fait autour – ne me paraît pas secret. En plus, il ne dénigrerait que moi, dans le pire des cas.
Voilà, Jacques : j’accepte tes remontrances quant à mon prétendu isolement, j’accepte aussi ta désapprobation quant à mon attitude « permissive » vis-à-vis d’opinions puantes. Tu as toutefois saisi que cela ne signifie pas que je les tolère, en elles-même.
Mais je n’ai rien « défloré » que tu n’aies publié auparavant et ces points ne sont pas dommageables (certainement pas en ce qui te concerne).
J’espère que je pourrai continuer à participer à vos débats – tu n’es pas du genre « censureur » et je ne dis rien d’outrancier. J’espère profiter de l’exposition publique de ce blog, comme avant, quand l’info que je passe te semble intéressante. Et j’accepte sans problème de me faire critiquer – c’est ça que j’appelle un « procès » - quand je te parais « déraper ».
Merci en tout cas de l’intérêt que tu portes – ainsi que certains de tes lecteurs qui me l’ont dit « hors antenne » - à mes interventions, même quand elles te déplaisent. Quant aux autres, rien ne les oblige à lire nos échanges de vue.