La poésie, quand elle est prose, doit se lire l'âme ouverte, car le rythme ne suffit pas à faire danser les images dans nos têtes. C'est donc ce que j'ai fait. Et en imaginant ces corps de femmes
et d'hommes, en lisant leurs mouvements, leurs parfums... J'en suis venu à imaginer le vin, pas pour ses arômes, mais pour sa forme et son émotion. J'ai rêvé... Un peu sans doute. Mais n'ai pas
trouvé les saveurs dans leur entierté.
Alors, le rigorisme dans la description d'un vin n'est pas là pour servir l'élite mais pour nourrir en détail les impressions de celui qui déguste.
Si les fruits avaient chanté davantage au fur et à mesure de ce texte, le rêve et la réalité se seraient embrassés.
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Commentaire de Jean Lou
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