D’accord avec tout, sauf le titre. Pour obtenir le raisin, souvent on en bave, c’est vrai, mais on ne se fait pas « chier ». Il ne faut pas confondre les orifices émondoirs.
Et un commentaire, juste comme ça, en observateur : on avance toujours comme argument à certaines « pistes » que cela permet d’écouler du volume. A quoi cela sert-il ? A préserver de l’emploi bien entendu, ce que j’approuve. Mais ces emplois sont tenus par des gens qui préfèreraient mille fois faire autre chose plutôt que rester viticulteurs – demandez leur, ils confirmeront (et beaucoup d’éleveurs, idem). Pourquoi ne pas plutôt essayer de leur offrir une autre perspective, plus en accord avec leurs attentes légitimes? Je ne pense pas du tout que le but est de maintenir le nombre le plus élevé d’hectares de vigne possible, ni le nombre maximum de viticulteurs misérables.
Quelle autre perspective ? Là, ce n’est ni ma compétence, ni ma charge de le déterminer. Peut-être tous les beaux parleurs des commmissions et « think tanks » de tous ordres, et ceux de « l’Université du Vin » ont-ils des idées, pour une fois ?
Clin d’oeil : on pourrait peut-être interdire aux étrangers, comme moi, de venir s’établir en France pour « voler le vin des Français » ? Je suis sûr que Desproges aurait fait un bon sketch à ce sujet. Est-ce que le « terroir », ce n’est pas aussi d’avoir du sang français pur beurre dans les veines ? Je crois que Mme Lepen serait d’accord ... et tous les staliniens que j’ai croisés depuis 35 ans.