M. Gagey parle de réécriture des décrets. Si j'en crois le document présenté à l'occasion de la procédure nationale d'opposition, il n'y a pas d'autre modification que le nom dans le décret d'appellation.
Par ailleurs, la production actuelle de BGO est minuscule; 3 fois moins que le seul Gevrey-Chambertin, à titre de comparaison.
Passe encore que les vignerons demandent n'importe quoi, mais comment l'INAO peut-il accorder/proroger/pérenniser une "AOC "qui s'étend sur 5 départements (mais seulement 135 ha, apparemment), de Chablis à Juliénas, qui n'ont rien en commun au niveau des terroirs, alors que l'AOC, c'est le lien AU terroir (au singulier). Jacques, explique moi ce que René Renou en aurait pensé.
Ces Coteaux Bourguignons, qui n'ont de coteaux que le nom et qui le prennent alors que tout le monde abandonne cette mention désuète et vide de sens, même le Ventoux, ce devraient être des IGP. Comme la Toscane est IGP en Italie. Elle ne s'en porte pas plus mal, la Toscane; et au moins, elle ne se prend pas pour un terroir.
Que fait la police? A quoi sert l'AOP? Où est le contrôle européen? Quelle est cette masquarade de réécriture? Plutôt que de pleurer sur la libéralisation des planattions, les appellations deavrient déjà balayer devant leurs portes.
Dis leur, Jacques, à mes amis bourguignons, qu'ils prennent leurs fantasmes pour des réalités. On n'en achèterait opas moins du Bourgogne IGP, que du BGO; mais au moins, ce serait clair.