« Tu me brises le coeur » avec tes cornichons. Un de mes meilleurs amis partage tout avec moi quand nous sommes en vacances ensemble. Tout, sauf les cornichons. Il en mange tellement que cela met à sec les cagnottes que nous prévoyons. Jadis, elles étaient pourtant rondelettes mais rien n’y faisait : à sec, vous dis-je, à sec !
Depuis lors, Christine me fait des cornichons quand c’est la saison. Il n’y en a pas ici (trop sec ou trop pénible à ramasser ?) et les épiciers nous disent qu’ils viennent de Bretagne (via Rungis et St Charles, je suppose). La dernière fois, nous avons profité d’estragon frais poussé à La Franqui. Le « Tonton » de Christine, célèbre vioque de mon blog, était horticulteur. Maintenant, à 87 ans passés, il « bricole » encore un peu et tient un jardin des simples. Et cela nous a joué un sale tour : sa production est tellement aromatique qu’elle domine entièrement le goût des fruits, leur donnant en outre un côté réglissé (zan) et légèrement amer non souhaité. Bon, on les mange quand même !