En arrivant dans les P.O., tout beau tout guilleret, j’entrepris d’élaborer des cuvées différentes ... d’AOC et de VDP avec mention du cépage. J’ai vécu tout ce que le taulier décrit, mais pas par vindicte contre moi ou mes vins, j’étais un inconnu qui ne dérange guère – ce que je suis largement resté à présent. Non, la raison était l’incompétence crasse d’un certain nombre des dégustateurs. Elle n’a fait qu’empirer. Certains jurys sont impeccables, d’autres sont nuls : tout est affaire de hasard et soit vous tombez bien, soit c’est « pas de chance » !
Dorénavant, je revendique l’AOP uniquement pour ... mes vins qui dépassent 15 vol %, puisque c’est la limite supérieure admise pour un vin de France : quelle bonne raison !
Et le vieux carignan (vin de france) de La Loute se vend 80 € sur table dans certains étoilés du Languedoc ou de Midi-Pyrénées ... à mon corps presque défendant.
Morale : la raison du plus fort (en alcool) est toujours la meilleure (hi hi).