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Channel: Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
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Commentaire de Luc Charlier

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On mange du zèbre, de l’antilope, du chevreuil et du cerf (même du faon = Bambi). On mange du singe (parfois vivant), du chien (qu’il faut battre à mort au moment de le sacrifier pour que sa viande soit tendre, paraît-il). VGE a sans doute mangé de l’humain chez ses hôtes ougandais ou centrafricains. Les Atrides dévoraient leurs neveux, dit-on.

Ces interdits sont factices. Personnellement, par respect du prochain, je condamne l’anthropophagie dans mon code éthique. Par contre, pour autant que l’abattage se fasse de la manière la moins traumatisante possible – je suis sûr que le cochon sait où il va au moment de la « matance » - et qu’on ne prélève pas sur l’environnement des espèces menacées, il me semble que tout cela n’est que sensiblerie. Par contre, étant pourtant un « viandard » moi-même, j’admets que les végétariens marquent un grand point au niveau de l’ECOLOGIE. Il est peu « écologiquempent économique » de manger de la protéine animale.

Donc, si on excepte le cas de la viande humaine, qui me pose un réel problème éthique – to say the least – je pense que les deux seules attitudes défendables sont l’abstinence totale des protéines d’origine animale (y compris les oeufs) ou bien la consommation libre de tout ce qu’on veut, en respectant les deux contraintes que je suggère (abattage non-traumatique et respect des espèces menacées).

Le « leitão » de la Bairrada, au délicat goût de menthe, d’eucalyptus et de poivres mélangés est une chose exquise ! Le même vocable désigne en français toutefois un agneau de lait (allaiton) et non un goret.


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