Dis-nous, Jacques, ces magnifiques illustrations, c’est Paul Cézanne ou Henri Matisse ? Le premier n’a pas vécu à Collioure, je crois, et je connais moins bien la Sainte Victoire.
Quant à Cana, le vrai miracle n’est pas la transformation de l’eau mais bien, comme le dit Jean, que « Toi, tu as gardé le bon vin pour la fin ». Quelle belle leçon d’épicurisme de la part du Nazaréen ! Au Club Méd comme à l’Elysée, une fois que les gens sont « schlasses », on commence à servir la piquette car ceci n’a plus d’importance. En Galilée, l’homme de Patmos nous montre que ceux qui ont tenu jusqu’à la fin – sans doute car ils se sont montrés plus abstinents au début, ou bien car ils étaient loin du buffet - sont récompensés de leur patience par l’arrivée du nectar sur la fin des agapes. Et dire que ce connard de Luc ne rapporte pas ce haut fait. Comment voulez-vous que je fusse croyant ?
Tiens, je referais bien un petit commentaire à la Jules Caesar, moi : « Horum omnium sobrissimi erunt Belgae, propterea quod longissime abfuerunt et vino et ebrietate nuptiarum Canae ».