Jacques, je commente à peu de choses près ce que j'ai commenté sur le blog d'Hervé Lalau : le mec, même s'il est british, n'a pas tout à fait tort. C'est le mot "merde" qui me (et qui te...) gêne mais qui, apparemment, est bien pratique pour faire le buzz. Et permets moi de penser que toi comme Hervé, en jouant les vierges effarouchées, vous profitéez bien de ce buzz...
Et puisqu'il faut se positionner, après l'expérience d'une vie bien remplie dans le vin, je dirai sans honte que 80 % des vins produits quelque soit leur rang ou leur appellation sont inintéressants au possible, tristes, repliés sur eux mêmes, sans âmes, sans vitalité. Pas de la merde comme dirait Coffe, mais du pas bon quand même. Bien sûr j'applique cette réflexion aux "critiques" vins dont je fais partie (quand bien même je me sens nul, parfois, quand il s'agit d'expliquer pourquoi je n'aime pas tel ou tel vin) tout en rassurant tout le monde pour dire que ce qui rend mon métier formidable, c'est de dénicher les 20 % restants : des vins excitants à conseiller à mes rares et chers Lecteurs (notez le L majuscule) qui eux ne se trompent jamais (ironie, bien sûr) tant ils sont géniaux ! Après, le reste est affaire de goût. Moi, je préfère les brunes...
80 % des critiques (et non 90) sont aussi des merdeux et comme mon ego est de plus en plus réduit par la force des choses, je me range parmi ceux là et j'en suis fier !!!